Illustration réalisée pour la Fête de la Science 2024 à la demande du Centre d’Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse, (CAGT), UMR 5288 – CNRS/Univ Toulouse III UPS, Faculté de Médecine Purpan
Projet LaPEISH
Explorer la face cachée des modes d’approvisionnement et de consommation du poisson à Lattara :
qu’apprendre d’une approche originale croisant archéo-ichtylologie et paléo-génétique ?
L’identification des espèces de poissons présentes dans les vestiges archéologiques nous informe sur l’évolution des écosystèmes marins et lacustres en réponse à des changements environnementaux. Elle peut également interroger les relations que les sociétés humaines ont entretenues avec la mer par le passé en termes d’exploitation et techniques de pêche comme de préparation, consommation et circulation des ressources.L’objectif du projet LaPEISH est ici de développer une méthode d’analyse moléculaire innovante permettant d’enrichir nos connaissances sur l’exploitation des ressources halieutiques marines dans l’Antiquité, en particulier pour les sites de la région Occitanie. Cette approche est développée à partir du site archéologique de Lattara où était édifié l’ancien port dans le delta du Lez. Localisé à Lattes et occupé du VIe siècle avant notre ère jusqu’au IIIe siècle de notre ère, ce site a vu se côtoyer Étrusques, Grecs, Ibères, Romains et populations gauloises locales.